Jeudi 10 mai 2012, Journée d'étude « Origines et diversité de la petite guerre, des guerres d’Italie à la guerre d’Espagne (XVIe – XIXe siècle) »

Jeudi 10 mai 2012

Journée d’Etudes IRSEM - Centre for Strategic Studies (University of Reading) :

Origines et diversité de la petite guerre, des guerres d’Italie à la guerre d’Espagne (XVIe – XIXe siècle)

 Origins and Faces of Small War, from the Italian Wars to the Peninsular War (16th – 19th Century)

Organisée par l’IRSEM en partenariat avec le Center for Strategic Studies de l’université de Reading, cette journée d’études est consacrée aux origines de la petite guerre à l’époque moderne, où cette forme de guerre a été identifiée puis théorisée, avant de se figer dans la notion de « guérilla ». Longtemps négligées par l’historiographie les diverses réalités de guerre regroupées sous le vocable générique de « petite guerre » suscitent aujourd’hui un intérêt redoublé par l’actualité des conflits irréguliers. Il s’agit ainsi de restituer toute l’importance d’une forme de guerre qui, aux yeux mêmes des contemporains, n’était pas marginale. C’est la petite guerre, en effet, qui faisait le lien entre les différents temps de la guerre (campagne - quartiers d’hiver) et entre ses différents niveaux aussi (tactique, opératif, stratégique).

Elle constituait, en outre, la principale manifestation de la guerre pour les populations civiles. En ce sens, elle se trouvait bien au cœur de la guerre. En se penchant sur ses origines historiques, il s’agit, non seulement de mieux connaître la guerre moderne, mais également de mieux cerner les réalités et les notions mobilisées aujourd’hui dans les guerres que l’on qualifie d’irrégulières. L’intérêt pour la pensée stratégique contemporaine et pour la clarification de ses fondements historiques est donc  capital. 

Cette journée rassemblera des chercheurs français et britanniques parmi lesquelles figurent d’éminents spécialistes d’histoire militaire (en particulier Jeremy Black, historien critique de la notion de révolution militaire). Elle initie un nouveau cycle de rencontres franco-britanniques sur le principe des rencontres franco-allemandes d’histoire militaire, qui existent déjà depuis plusieurs années. L’an prochain, c’est l’université de Reading qui accueillera des chercheurs français.

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